Illustration par Manon Segur présentant une statue de granit recouverte de fleurs bleues

    L’étreinte du roncier

    La couverture du roman par Jenn'Art (qui n'exerce peut-être plus sous ce nom) présente une stature couchée sous un massif de ronces orné de fleurs bleues

    L’étreinte du roncier est mon second roman publié. Tout comme le cloître des vanités, il s’agit d’un roman fantastique et gothique avec une pointe de romance, mais cette fois-ci, c’est la structure d’un thriller qui accompagne le lecteur ! Par conséquent, L’étreinte du roncier est un roman beaucoup plus sombre.

    Illustration couverture par Jenn’art (je ne sais pas si cette personne réalise toujours ses couvertures sous ce nom)

    Montagne noire, 1934,
    Célia Wilkinson, peintre alcoolique exilée sous un faux nom, partage ses journées entre le château qu’elle garde pour ses parents adoptifs, des toiles qu’elle-même trouve médiocres et ses promenades dans le petit village de Rocagne.
    Lorsque celui-ci gagne un nouveau pasteur en la très pieuse Clémence Saleyrou, sa façade silencieuse commence lentement à s’écrouler, révélant noyades, suicides et manipulations… rien encore que l’artiste ne puisse supporter.
    Cependant, lorsque les visions horrifiques de ses cauchemars se mélangent aux évènements secouant le voisinage, elle n’a plus d’autre choix que de s’impliquer. Une menace mystique se précise de jour en jour sous le granit de la vallée et la jeune femme traumatisée la soupçonne d’être incarnée par Sylve Tanat, un étranger au visage douloureusement familier.
    Une brûlante question se pose au cœur de leurs rencontres : pourquoi le sadique qu’elle a achevé dans son passé aurait-il décidé de revenir la tourmenter ?

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    Avis des lecteurs :

    Malone Silence

    Si L’étreinte du roncier se résumait à sa belle plume, je n’aurais probablement pas pleuré trois fois à la lecture. Je peux bien évidemment vous parler des personnages imparfaits, touchants et tourmentés, qui donnent vie au récit […] On voit défiler des plans, des ressentis en parvenant à peine à poser le doigt dessus. Finalement, on n’a pas d’autre choix que de se laisser porter afin de voir où l’histoire veut en venir. Que l’autrice d’un livre fasse suffisamment confiance à son lectorat pour ne pas toujours le prendre par la main, ça me plaît !

    Maeldan Morano

    extrait d’une chronique Babelio

    Ces heures de lecture étaient de véritables moments de détente et de lâche prise dans un monde où tout va trop vite, moi le premier. Manon m’a obligé à ralentir et à la suivre dans son univers où la pierre est reine. À faire une pause dans ma course effrénée de végétal. Et à apprécier encore un peu plus les ronciers. Dans cette ambiance, j’ai particulièrement apprécié la mélancolie, qui me parle tant, et encore plus cet hiver, mais aussi la sensualité diablement déconcertante, belle, et bien amenée. J’ai adoré cette balade dans la montagne noire et ces personnages hauts en couleur qui se métamorphosent tout au long du récit.

    Justine CM

    extrait d’une chronique Babelio

    Rocagne est un village où je ne m’y risquerais pas. Ici, aucun personnage ne me paraît assez sécurisant pour que je m’en approche. Même Aile de Pierre, que je laisse à Célia. Après, attention, j’ai adoré chacun d’entre eux (sauf le maire, qui est à vomir). Ils sont complexes, “gris” à souhait (chaotique neutre, chaotique bon ou mauvais). J’ai aimé me perdre dans Rocagne ou ses tréfonds, et même dans la rivière laiteuse. Je suis de plus en plus intriguée et séduite par la plume de l’autrice, son style, son univers si mystique, gothique, horrifique et merveilleux à la fois.
    Manon Segur

    Où trouver ce roman ?

    Malheureusement, ma première maison d’édition a fermé ses portes. L’étreinte du roncier est donc de nouveau à la recherche d’une maison d’édition. En attendant de le faire renaître de ses cendres, je ne peux que vous conseiller de chercher une version d’occasion.